Bonjour,
J’ai oublié quelque chose dans la première partie : ma magnifique, ma somptueuse trancheuse italienne a été récupérée au retour de Bologne. Elle a rempli mon coffre à elle seule , on a dû retirer tout l’emballage de protection.

Elle est rouge comme une Ferrari ! Tiens, d’ailleurs, je n’en pas vu une seule en 2000 km.
C’est une vrai machine italienne à lame verticale. Electrique pour aller plus vite que celle à volant manuel.
La position de la lame, par rapport à une machine à lame penché (dite à gravité), permet de réaliser des tranches très fines avec la même épaisseur du début à la fin.
Ce qui n’est pas le cas avec les machines « pour les étrangers » comme ils disent en Italie.
J’espère que je saurai rapidement être très rapide avec ce magnifique « jouet » que je me suis offert comme dit ma maman.
Retour sur le périple.
Donc, mercredi dernier, on se lève tôt pour avaler les presque 500 km vers Rome.
Un objectif en tête : vous trouvez la meilleure Porchetta d’Italie possible.
Je sais que celle que nous avons vous plaît. Simplement qu’Arômes d’Italie se sert depuis longtemps chez un grossiste à Turin, et qu’elle ne vient pas du tout de la région Latium (Lazio). De plus, elle est en vente depuis peu chez Metro à Voglans, et ça … c’est hors de question pour moi.
Elisa après des jours de recherche et d’appel téléphonique avait sélectionné 2 fournisseurs.
Une des deux était en dégustation dans un restaurant. On y a mangé, vraiment bien mangé, vraiment trop mangé même : 20 euros pour antispasti+charcuterie+entrée+mozza , 1er plat de pâtes, 2ème de viande et légumes, dessert, vin, café … Vive l’Italie !

La Porchetta étant très bonne, nous prenons rdv en fin d’après-midi avec le fabricant qui est dans le même village : Arricia autour du Lac Albano. Arricia -prononcez Arritchia – est LE village de la Porchetta IGP.
En attendant le rdv pour la deuxième porchetta chez un petit artisan qui a une réputation incroyable, on se promène au soleil avec la mer au loin. Elisa fait l’Italienne !

Le petit artisan qu’Elisa a sélectionné est dans un village voisin, un peu plus grand. Accroché en haut d’un rocher, un village typique avec ses petites ruelles, ses vieilles Fiat 500 et Piaggio Ape. Les locaux se retournent tous quand ils nous entendent parler dans une langue étrangère, il n’y a plus de touriste depuis tellement longtemps …
Nous rentrons dans la petite boucherie/épicerie et là, j’adore. Ils font des saucisses sur une magnifique table en marbre.
Nous parlons avec les 2 fils qui ont repris après leur père, qui est venu nous rencontrer, qui lui travaillait avec son grand père. La boucherie existe depuis 1912 !


Comment vous dire, même si le repas était encore bien présent, c’était tellement bon qu’on a tout goûté, du très bon lard blanc, lard cuit à la vapeur, et porchetta bien sûr.
Ils font tout eux-mêmes, du découpage au fumoir en passant par le four. Ils ont également du cochon noir.
En résumé, on est dans LA meilleure boucherie, de surcroît familiale, dans le coin de l’Italie où l’on fait de la Porchetta depuis des siècles.

Alors, oui, elle sera un peu plus chère, c’est certain, et la logistique va être un casse-tête mais je veux essayer.
Je veux travailler avec ces gens et vous proposer leurs produits.
Encore sous le charme des gens que nous avons rencontré, nous allons à notre second rdv.
Mon avis : Ok, elle est moins chère, ok c’est plus simple en logistique, mais nous rencontrons un vieil homme d’affaire qui vends ses porchetta à tous les aéroports d’Italie. OUT !
Voilà, on a fait le tour de ce que nous voulions voir et améliorer.
A ce moment là, je me dis que nous faisons un métier très dur, tellement nous avons mal au ventre. Oui, bon, j’exagère un peu mais ce n’est pas si facile de manger d’excellent chose toute la journée quand même.
Le lendemain, jeudi, ce sera tourisme à Rome.
Je vous ferais bien tout un message sur Rome mais bon, ce n’est pas le sujet. Simplement vous partager 2 clichés d’une ville vidée de ces touristes.


Sinon, au restaurant à midi, ils préparaient les pâtes fraiches face à la rue, derrière les vitres, et j’ai mangé une très bonne tarte à la Ricotta et chocolat en dessert. C’est assez léger en fait. A essayer pour celles et ceux qui aiment cuisiner les desserts.


Voilà, c’est un petit résumé de notre semaine de travail en Italie. Je peux aussi maintenant vous expliquer comment on conduit en Italie et qui a priorité sur l’autoroute : Les camions !
Maintenant, il reste à mettre en place la trancheuse, aménager le nouveau stand, et mettre en place la logistique avec les fournisseurs choisis.
Les agrumes BIO ont prix la route depuis la Calabre et je vous écris mercredi pour les tarifs et les différentes variétés.
A bientôt !
Gilles